Daniel Douillet (Le Loup Ysangrin)
Je pense à elle
Je ne dors plus la nuit, le soir je pense à elle
Elle s’en vient me voir au milieu de la nuit.
Mon cœur se perd encore et s’égare ma vie
Dès le petit matin, fuit comme une hirondelle.
Je ne dors plus la nuit, le soir je ne vois qu’elle
Son sourire m’inquiète et je la vois ravie.
Comme un soleil brûlant sous le ciel de midi,
J’ai bu son élixir et son cœur m’ensorcelle.
Je ne dors plus la nuit, mes rêves à tire-d’aile
S’envole c’est ainsi dans un doux paradis.
Mais elle me poursuit je n’ai plus de répit
Tant mon cœur et mon âme battent pour ma cruelle.
Je ne dors plus la nuit, le soir je suis près d’elle
Et maintenant j’ai peur, j’ai peur de ma folie.
Car au petit matin lorsque la rosée luit
J’aurais encore rêvé, j’attendrais le réveil.
La sueur m’envahie, je suis perdu sans elle
La nuit s’est envolée et le jour a jaillit.
Les rayons du soleil effacent cette nuit
Mais mon rêve demeure, je ne pense qu’à elle.
Textes sous copyrigth N° 00046302
Les sentiments n’ont pas d’âge
La beauté serait donc éphémère ? Cela ne change rien
Quand vient le coup de foudre cela j’en suis certain.
Car l’amour n’a pas d’âge et Eros le sait bien
Quand il vient mélanger deux être en leurs destins.
Qu’ils soient jeunes où âgés lorsque nait la lumière
L’amour sur le visage laisse rose fleurir.
On ne peut éviter ce que le cœur inspire
Et parfois malgré tout le désir est sincère.
La demoiselle est jeune ou bien elle est âgée ?
Peu m’importe ce que le cœur peut ressentir.
L’âge n’est qu’une excuse qui empêche d’agir
Et pourtant ô combien ont plu l’outrepasser.
Ses dentelles sont belle et son corps magnifique
Laisse des souvenirs qui se meuvent en sanglots.
Devant tant de beauté il n’y a plus de mots
Mais simplement deux cœurs qui riment en musique.
Pourquoi le cœur devrait être démissionnaire
Puisque j’ai son amour, rien ne peut le changer.
Je ne veux point lutter la vie est saisonnière
Et dans son éphémère je ne veux que l’aimer.
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Deux mots
Deux mots, sur une feuille, c’est ce que j’ai trouvé
Deux petits mots d’amour par mes yeux attirés.
Deux mots, qui sont très beaux mais là, abandonnés
Deux mots, qui font très mal à mon cœur, embrumé.
Deux mots,, deux simples mots, même pas une phrase
Deux mots, qui ne sont rien qu’à mes yeux un naufrage.
Deux mots, qui me déchirent et me donnent la rage
Deux mots, qui me semblent s’échapper d’une cage.
Deux mots, et je regarde tomber la neige
Deux mots, je n’y crois pas, sans doute un mauvais rêve.
Deux mots, et mon bureau est en état de siège
Deux mots, et les sanglots filent comme un cortège.
Deux mots, c’est tout !deux mots, il y en a des milliers
Deux mots, sur un papier et même pas signé
Deux mots, je pars ! C’est tout ce que j’ai pu trouver
Deux mots, et cette gare où le train a sifflé.
Deux mots, qui à mon cœur resteront à jamais
Deux mots, d’un fol espoir qui aujourd’hui défait
Deux mots, et mon cœur plonge d’un avenir parfait
Deux mots, dans les méandres de la nuit qui parait.
Textes sous copyrigth N° 00046302
Daniel Douillet (Le Loup Ysangrin)
Je recherche les mots
Assis devant ma feuille je recherche les mots
Pour t’écrire en silence et sans t’effaroucher
Je dois choisir la rime qui viendra aussitôt
Dans ton cœur tendrement, gentiment l’éclairer.
Point de rimes absurdes ni vaines ni serments
Justes ces quelques mots que tu liras ce soir.
Je sais que tu seras à mon grand désespoir
Enfermée dans tes rêves, prisonnière du temps.
Mais je te sais savante et que tu comprendras
Malgré l’éloignement ce que ton cœur attend.
Justes des mots emprunts qui viennent du présent
Et glissent en douceur au milieu de tes bras.
J’écoute cette voix et cerne cet accent
Si doux si agréable que j’aime simplement.
Le murmure du vent me semble puéril
Lorsque j’entends au loin ce délicieux babil.
La musique des mots s’infiltre en mes oreilles
Et ne me lasses pas de t’écouter chanter.
Que dire encore ce soir sur cet air adoré
Où l’amour est vainqueur et les rimes merveilles.
Je vais laisser mes rimes venir ensorceler
Un coeur doux et fébrile parfumé d’innocence.
Elle va me confier ses rêves d’insouciance
Que je vais déposer en rimes composées ;
Textes sous copyrigth N° 00046302
Comme le temps est long
Comme le temps est long sans son souffle amoureux
Laisser glisser mes mains sur sa nuque, ses yeux.
Soudain la regarder avec cette envie folle
De la croquer d’amour comme une jolie pomme.
Mais elle va rentrer juste au creux de mes rêves
Avec cette douceur d’aurore qui se lève.
Je vais faire semblant de dormir cependant
Que mes crocs acérés la mordront tendrement.
Ses yeux se font rêveurs quand elle m’aperçoit
Et même inquisiteur parfois se demandant
Qu’as-tu fais aujourd’hui me dit elle séant
Mais je t’ai attendu, n’ai attendu que toi.
Son regard me parcoure et recherche une trace
Celui d’un rouge à lèvre, d’un obsédant parfum
Qui donnerait raison à son geste opportun
En délivrant soudain de son coeur cette angoisse.
Mais elle ne trouve rien, elle le sait déjà
Elle sait que je l’attends, mon rire la dégrise
Elle s’en vient alors et son parfum me grise
Comme une douce proie je la prends dans mes bras.
Comme le temps est court dans le lit ou tous deux
Nous avons fait l’amour jusqu’au petit matin
Elle va repartir, je sais, j’en suis certain
Pour me reconquérir, l’amour c’est merveilleux.
Textes sous copyrigth N° 00046302
J’ai cherché ton visage
Le temps s’est écoulé doucement loin de toi
J’ai cherché ton visage, regardé tes photos
Mon coeur était en nage tu m’as manqué si tôt
Mais là tu me reviens et je suis aux abois.
Tes cheveux, leur douceur dans cette nuit qui tombe
Me donnent chaque fois l’envi de caresser
Laisser glisser mes doigts et s’envoler léger
Pour encore et encore me perdre dans ton monde.
Et tes yeux me sourient, j’ai eu le mal de toi
Longues étaient mes journées, j’étais sans foi ni loi
Mais là tu me reviens et tu me tends tes bras
Et je viens t’apporter l’amour que j’ai en moi.
Ta bouche auréolée d’un maquillage doux
M’incite à l’embrasser en tendres baisers fous
Je ne suis plus un loup je ne m’appartiens plus
Depuis que tu es là mon coeur est mis à nu.
Te dire que je t’aime serait un mot bien triste
Puisque dans cet amour il y a tous mes jours
Et j’ai envi de toi comme un premier amour
Même si tu en ris mais tu sais que j’existe.
Ne tarde pas mon coeur et viens tout contre moi
Laisse-moi ta chaleur dans le creux de mes bras
Je ne fais que rêver j’ai tant besoin de toi
Tu sais que mon coeur vit dans l’ombre de tes pas.
Textes sous copyrigth N° 00046302
Au nom d’une Dame
Au nom de cette Dame qui m’a laissé rêver
J’apporterai mon âme sous les cieux étoilés.
Chercher au creux des limbes son ombre adorée
Et la laisser voler vers mon cœur éthéré.
Au nom de cette dame qui me donne son coeur
J’entrouvrirai l’écrin pour déposer le sien
Le glisser lentement avec cette douceur
Que fit en ce temps-là un tendre palatin.
Et vous ma douce Dame qui vint sur le chemin,
Insuffler un élan quand mes jours incertains,
Me laissaient entrevoir des jours sans lendemain
Avez sans me juger su me tendre la main.
Que dire à son encontre si ce n’est que les dieux
M’ont entrouvert la porte menant au firmament.
La douceur d’un regard a su brûler mes yeux
Et depuis ce jour là, rien n’est plus comme avant.
Au nom de cette Dame qui vint poser sur moi
Un refus très voilé devant l’obstination
Qui m’était de l’aimer sans aucune façon
Et qui ce soir enfin m’avoua ses émois.
Au nom de cette dame qui fait battre mon coeur
Influencer mes mots et mes rimes troublantes.
Je dédis ce poème ainsi trempé dans l’encre
Pour exprimer enfin cet étrange bonheur.